64                          RECHERCHES SUR MOLIÈRE.
veront leur excuse dans la conclusion, qui est toute à la louange de Molière :
Le 6 janvier 1643 Molière avait touché sur la succession
de sa mère..................     630*
De 1646 à 1649, Jean Poquelin avait payé
à Léonard Aubry...............     320*
et à la femme de Pommier..........     125*
En 1651, Molre avait reçu de son père. .     890* et donné pour ces quatre sommes réunies
une reconnaissance générale de1....... 1965*
En 1660 et 1664, Jean Poquelin avait fait pour son fils divers payements et fourni­tures, montant ensemble à2.........1512* T
Total......3477* 7
Molière avait donc reçu en tout de son re près de trois mille cinq cents livres; et, pour être traité comme les autres enfants de Jean Poquelin, il lui restait à toucher quinze cents livres comme compment des cinq mille qui lui reve­naient de la succession de Marie Cressé, sa mère. Non-seu-lement Molière ne réclame pas ces quinze cents livres, mais encore, aussitôt que sa position s'améliore, il rembourse à son re tout ce qu'il lui avait avancé depuis l'âge de vingt-et un ans, et ne lui demande ni reçu ni quittance. Aussi, lorsqu'après la mort de son re, il se trouve en discussion avec les autres héritiers de Jean Poquelin, ceux-ci ont peine à admettre , en ce qui concerne la quittance de 1651 , «qu'une somme baillée par un père à son fils pour les mêmes causes énoncées par ladite quittance, se rende et rapporte par ledit fils à sondit père ', » mais ils ne font pas les mêmes difiiculs pour reconnaître le remboursement fait
1. Document n° XXXVII, cote quatre. —2. Idem, cote quarante-quatre. 3. Idem, suite de la cote quatre.